mardi 27 avril 2010

Madrid (suite et fin)

Soleil radieux sur Madrid. On prévoit 28 C aujourd'hui et on prépare les bagages pour le retour. D'après Environnement Canada, on va être déçus en arrivant à Montréal. Nous sommes partis depuis le 15 février, il y a déjà 72 jours. 72 jours de grands bonheurs et de petits malheurs qui font partie de la grande et de la petite vie des voyageurs.

Trop tôt pour faire le bilan. En faisant le montage vidéo des 6 heures enregistrées, en faisant le tri des centaines d'images prises par Gisèle, en relisant les Choniques de voyage, en se rappelant les paysages grandioses qui nous ont émus, en se souvenant des gens qu'on a rencontrés, on ne retiendra que les aspects positifs et enrichissants de notre périple. Et ils sont immenses.

Demain soir, nous serons à la maison. Nos coeurs oscilleront entre la nostalgie de ce que nous avons quitté et le plaisir de nous retrouver chez nous.

Dans quelque temps, on songera à une nouvelle destination qui nous fera encore rêver.

La p'tite belle vie d'une chronique

Depuis le 15 février, 97 textes ont été publiés dans nos Chroniques de voyage. Ces 97 textes se répartissent en 72 descriptions sommaires de chacune de nos journées de voyage et en 25 textes d'humeur ou d'humour décrivant des aspects incongrus de notre aventure et regroupés sous la rubrique La p'tite vie.

Depuis le 15 février, nos Chroniques de voyage ont été visitées 1 240 fois et 4 100 pages ont été lues ! C'est intimidant et c'est encourageant. Nos lecteurs viennent majoritairement du Canada, puis de l'Espagne, de la France et du Portugal. À ceux-ci, s'ajoutent quelques âmes égarées des USA, de Belgique, de Suisse, des Pays-Bas et de Russie qui ont atterri, sûrement par hasard, sur ces Chroniques de voyage.

Au cours de ce voyage, nous avons enregistré 247 messages reçus et expédiés, sans compter la publicité et les inévitables PowerPoint. Ces messages ont été acheminés soit directement dans le blogue, soit par courriels personnels. Quelques rares inconnus ont communiqué avec nous, une vingtaine de messages ont été échangés avec les propriétaires d'appartements, la majorité des messages provenaient d'amis et quelques-uns de nos familles.

Si, parfois, le coeur n'y était plus pour rédiger quotidiennement une chronique, en regardant ces statistiques, on se réjouit d'avoir maintenu le rythme et, quand on se relira, on se rémémorera des détails intéressants de notre quotidien espagnol.

! Hasta lugo !
! Adios !

lundi 26 avril 2010

Madrid, bien sûr

Ça sent la fin du voyage. Journée peu occupée. Vers 11 h, on se rend chez M/h electronico. On apporte l'ordinateur pour que le vendeur constate ce qui ne va pas. À deux, ils ont exécuté toutes sortes de tour de passe-passe pour que ça fonctionne. Nada. Ils remboursent et on revient à la maison en passant, encore une fois, par la Plaza Mayor.


On se laisse tenter par la terrasse du restaurant Le Pain quotidien, chaîne de restaurants français établie, entre autres, en Espagne. On choisit la tartine d'humus, de haricot, d'avocat, de laitue, de tomate, de concombre, de radis et de sauce tahini. On arrose le tout d'un pichet de sangria. Repas exquis et meilleure sangria jamais bue.

Recherche de souliers sur la Calle Arenal et chez Cortes Ingles. Gisèle est déçue. Demain peut-être.

dimanche 25 avril 2010

Madrid toujours

Si nous avons eu souvent froid en Espagne au cours de ce voyage, aujourd'hui, on a eu très chaud, près de 30 C. Quand il fait chaud à Madrid, c'est chaud ! Mais on ne viendra pas se plaindre, c'est sûr ! Malheureusement, nos énergies nous abandonnent de plus en plus. Malgré des départs tardifs et des retours plus hâtifs qu'avant, les kilomètres de marche se digèrent de moins en moins bien. Pourquoi ne pas prendre le métro ? Parce qu'il est difficile de découvrir la vie des quartiers à plusieurs mètres sous le sol !!!

La journée commence par une visite chez M/h electronico. Au retour, c'est l'heure du lunch et le restaurant Fast Good est ouvert. On ne peut pas ne pas s'arrêter. Le chef Ferrán Adriá, trois fois étoilé par le Michelin, a développé le concept d’une restauration rapide mais raffinée pour les palais pressés mais gastronomiquement avertis. Nous avons choisi le Menu Hamburguesa good à 9,95 euros incluant un hamburger, une frite, un dessert et du vin ou de la bière. Disons que c'est loin de MacDonald !

Ainsi, aujourd'hui, nous avons encore traversé la Plaza Mayor, tout près, puis nous avons observé les Madrilènes du dimanche se promener en amoureux et en famille (l'un n'excluant pas l'autre), se rendre au restaurant pour le petit déjeuner ou pour le déjeuner un peu plus tard. Nous avons ensuite marché dans le magnifique Paseo del Prado. C'est, au centre d'une grande avenue, une magnifique promenade ombragée. Trois fontaines monumentales servent de carrefours giratoires. Cette promenade offre également une vue sur les plus grands musées de Madrid que nous avons visités durant notre séjour.



Une rue plus au nord et nous avons franchi la Porte Argentina qui donne accès à l'immense Parque del Buen Retiro. Le Parc du Retiro est sans doute le parc le plus emblématique de la ville de Madrid, d'abord pour sa grande taille, mais aussi pour son emplacement, en plein centre de Madrid, et par-dessus tout, pour sa beauté singulière et celle des différents éléments qu'ils le composent. Une foule de gens se prélassaient sur les pelouses, marchaient sous les arbres dans les allées sans fin ou ramaient dans une petite embarcation sur le grand bassin devant la statue de Alfonso XII.

Au retour, nous nous sommes assis à une terrasse surpeuplée. Après 20 minutes d'attente sans avoir été servis, nous avons décidé de rentrer à la maison et de vaquer à nos occupations : l'un rédiger le blogue, l'autre faire la sieste.

La p'tite vie de notre carte SD

Avec l'achat de notre nouveau GPS uniquement européen, nous avons eu droit à une importante mise à jour de la carte européenne. Pour ce faire, on télécharge sur l'ordinateur la mise à jour depuis le site de Garmin, puis on télécharge une partie de cette mise à jour sur le GPS. On n'en télécharge directrement dans le GPS qu'une partie, exemple, France, Espagne, Italie, etc. et on télécharge les autres pays sur une carte SD que l'on insère dans le GPS au besoin.

N'ayant pas de carte SD de 4 Go, nous sommes allés chez M/h electronico, un magasin spécialisé dans la vente d'ordinateurs, de GPS, de cartes SD, de réfrigéteurs, de cuisinières, etc. (C'est peut-être là que le problème a commencé ...) Le vendeur nous a garanti que la carte vendue convenait parfaitement au besoin expliqué. Bien éviemment, rendus à l'appartement, on constate que l'ordinateur ne reconnaît pas cet équipement. Donc impossible d'y télécharger les données de Garmin. Vers midi, armés de l'ordinateur, du GPS, de la carte et d'une préparation pour réclamer un remboursement en espagnol, on retourne au magasin. FERMÉ le dimanche ! Une chance qu'on n'avait pas eu à rapporter la cuisinière et le réfrigérateur.

La p'tite vie avec Videotron

Après une demande d'aide chez Desjardins, après de nombreuses vérifications avec Daniel, malheureusement, toujours impossible de rejoindre tous les sites incluant le mot desjardins.
Videotron offre à ses clients un service technique de dépannage informatique. Je fais une demande en expliquant que je suis présentement en Espagne, bla-bla et bla-bla. Je me dis qu'on va me faire quelques suggestions. À peine deux heures plus tard, je reçois le courriel suivant de Mostafa :

Bonjour monsieur ,
Nous vous remercions d'avoir contacté le service technique de Vidéotron. Mon nom est Mostafa et il me fait plaisir de vous répondre.
Présentement vous n'êtes pas connecté sur le réseau de Vidéotron, donc c'est fort probable que le problème est soit chez le fournisseur avec qui vous êtes connecté ou un blocage au niveau de votre ordinateur. Vous pouvez essayer un autre ordinateur si possible sur le même accès internet pour distinguer si le problème est sur l'ordinateur ou non.

Nous espérons que ces renseignements pourront vous être utiles. N'hésitez pas à nous contacter par courriel, par téléphone ou par clavardage pour de plus amples détails. Notre service technique se fera un plaisir de vous répondre sept jours par semaine, vingt-quatre heures par jour.
Cordialement,

Mostafa ...

Je me demande où j'avais la tête quand j'ai préparé mes bagages informatiques en février, j'ai complètement oublié d'apporter un deuxième ordinateur. Merci, Merci, Mostafa. Je cours en acheté un autre et je vous rejoins sept jours par semaine, vingt-quatre heures par jour ... You bet !

samedi 24 avril 2010

Madrid suite

Pour tout dire, on aurait pu faire copier/coller avec la journée d'hier, en changeant quelques noms de lieux et d'activités.

Plutôt que de partir tôt, nous sommes partis tard. La fatigue se fait de plus en plus sentir à mesure que le temps passe. Comme hier, nous avons exploré des rues secondaires pour nous rendre au Musée Reina Sofia. Le trajet pour nous y rendre a été ponctué d'arrêts face aux vitrines, d'arrêts d'observation des gens dans la rue, d'un arrêt pour observer une manifestation pour la Vie sur Terre.

Troisième musée en autant de jours. Malgré des oeuvres intéressantes de Picasso, de Miro, de Dali et autres peintres importants, notre visite n'a pas été satisfaisante. Trop en trop peu de temps.

Au retour, nouvelles rues et longue pause sur une terrasse bondée de madrilènes en vacances en ce samedi après-midi. Toujours cette foule belle et sage. On rit, on jase, on fait place aux enfants, les générations se mêlent. On semble heureux.

En soirée, longue conversation avec Daniel sur Skype. Décidément, c'est Windows qui semble bloquer tous les sites ayant le mot ''desjardins'' dans leur adresse. On cherche la solution ... On espère que ça va débloquer !

vendredi 23 avril 2010

Madrid re-suite

On part tôt ce matin car la ''femme de ménage'' doit venir ''faire le ménage'' de l'appartement. Au nombre d'heures qu'on y passe, elle n'aura pas un gros ménage à faire. On se dirige vers le Super Gigantesque Museo Nacional Del Prado. Un must quand on visite Madrid.

Comme il est tôt, on en profite pour s'y rendre par de petites rues un peu hors-circuit. En zigzaguant à gauche et à droite, on arrive au Prado par le Paseo. C'est beau. C'est charmant.

On achète les tickets (ici, pas de réduction pour les vieux, pardon, pour les aînés qui ne sont pas européens). Dès l'entrée, un gros problème se pose : mon gros caméscope (que j'aurais dû enfouir dans mon sac), attire l'attention d'une gardienne qui me refuse l'entrée à moins de le laisser en consigne. Pas question ! D'un gardien à un autre à un autre, à une petite boss, on accepte que je visite avec l'objet enfoui dans le sac, comme je l'avais proposé à la première gardienne au sourire absent.

Du Prado, légendaire musée espagnol, Gisèle et moi en garderons un souvenir de déception. À l'exception des 4 oeuvres qui présentaient de l'intérêt pour nous, et en particulier, pour Gisèle, les 4 363 autres oeuvres ne nous ont pas vraiment excités, ni l'un, ni l'autre.

À la sortie, nous nous dirigeons vers une terrasse. Il est plus de 14 h et nous sommes affamés. Un apéro au soleil et un excellent repas à l'ombre nous ont presqu'émoustillés. De retour au bercail, une averse nous oblige à nous réfugier dans un café. Café et crème glacée nous aident à attendre une éclaircie. Comme elle ne vient pas vraiment, on achète un parapluie d'un marchand ambulant (2 euros) et on rentre en plein soleil. Olé !

La p'tite vie avec Desjardins

Décidément, y en aura pas une facile ! De retour, on vérifie l'entrée des courriels, on jette un oeil sur CyberPresse et on tente de jeter un coup d'oeil sur l'état des finances chez Desjardins. Surpise ! Impossible d'ouvrir la page d'entrée. Pourtant, depuis le 15 février, ça marchait. Vide la cache, élimine ceci et cela, identifie le site comme sécuritaire et de confiance. Niet ! Nada ! Impossible.

Grâce à Skype, on communique avec Francine qui communique avec Desjardins qui lui demande de nous informer de communiquer avec eux pour vérifier ce qui ne va pas. On téléphone :

- ... Toutes nos lignes sont occupées ...
- Nous vous aimons et on se dépêche ...
- Toutes nos lignes sont occupées ...
- Votre appel est important ...
- Allo ! Oui, on appele d'Espagne, voici notre problème
- ... Un instant, on vous communique à notre service à la clientèle
- ... Allo, on appele d'Espagne, voici notre problème
- ... Un instant, on vous met en communication avec un technicien
- ... Allo, on a un problème, voici ...
- ... Attendez un instant, on vous met... en communication, avec ...
- Allo, chez Desjardins, il n'y a pas de problème, faites ceci et faites cela, et Hasta La Vista ! Vous avez sûrement un problème et ce n'est pas notre problème. On a été heureux de vous vous dire que nous n'avons aucun problème et que nous sommes à votre service ! N'hésitez pas à communiquer avec nous, on est ouvert 24 h/24h , 7 jours par semaine.

Stie ! Ça marche pas, uniquement pour Desjardins ! L'ordi doit être ensorcellé depuis qu'il est naturalisé ! On va aller à une corrida, il me semble qu'un peu de sang, ça va faire du bien !

Danielllllllll !

jeudi 22 avril 2010

Madrid suite

La journée a plutôt mal commencé. Des vertiges incommodants ont failli compromettre ma journée. Hypoglycémie ? Pourtant, l'indice glycémique est de 4,9 avant le petit déjeuner. Officiellement, pas de problème. On quitte la maison et on se dirige vers le musée Thyssen-Bornemisza, seule activité prévue au programme de la journée. Sans compter, bien sûr, le plaisir des découvertes effectuées durant le trajet pédestre.

Comme nous sommes partis tard, nous avons dû dîner en cours de route avant d'entrer au musée. Et toujours ces étourdissements. Après le repas et un comprimé de glucide, la situation revient à la normale. Hypoglycémie, donc, mais résorbée. Puis, pendant près de 3 heures, on visite ce grand musée. Voici ce qu'en écrit le CityMuseum :

Le musée Thyssen - Bornemisza est, avec le Prado et le musée Reina Sofia, l'un des éléments qui confère au Paseo del Prado une renommée artistique unique au monde.E n 1993, l'Etat Espagnol a acheté la collection au baron Hans Heinrich Thyssen - Bornemisza. Il s'agit d'un ensemble de 800 oeuvres qui s'étalent entre le XIVe siècle et le XXe siècle. Vous pourrez y apprécier un remarquable ensemble de peintures primitives italiennes et flamandes, un magnifique groupe de portraits de la Renaissance, une collection de peintures flamandes et allemandes mais aussi un vaste recueil de peintures contemporaines: impressionnisme, fauvisme, expressionnisme, avant - gardisme, pop art. Aux 800 oeuvres qui composent la collection du baron s'ajoutent celles de sa veuve, Carmen Thyssen - Bornemisza.
Malgré cette description invitante, nous n'avons pas été séduits par ce musée.


Retour par la Puerta del Sol, arrêt sur la Plaza Mayor pour un apéro, quelques achats au marché, rentrée au bercail. Bonnes nouvelles : Francine G. nous informe, par le blogue, qu'elle apprécie la nouvelle coupe de Gisèle, Marijo nous informe, par courriel, que la maison est vendue, Francine M. nous informe, par Skype, que la famille va bien, René nous informe, par courriel, que la pizza napolitaine est délicieuse chez Elio ! On a quasiment le goût de revenir pour fêter ça !

Et les autres dont on n'a pas de nouvelles, on se demande comment ça va ? On a quasiment le goût de revenir rien que pour savoir ça !

mercredi 21 avril 2010

Madrid

Belle journée en perspective et belle journée pleinement réussie. On décolle vers 10 h 30 en prenant la Calle Arenal pour aller visiter le Monastère de las Descalzas Reales à deux coins de rue de l'appartement. C'est complet ! On n'accepte plus de visiteurs jusqu'à 16 h. On s'arrête dans une petite boutique de vêtements olé! olé ! (pas pour la corrida ... ) et Gisèle se lance dans une folle dépense : une montre au bracelet rouge éclatant. 5 euros, taxes incluses ! Elle espère qu'elle fonctionnera quelques jours ! On se rend ensuite chez Fast Good, un restaurant réputé du célèbre chef Ferran Adria. Malheureusement, il n'ouvrait que vers 14 h. On oublie cela pour aujourd'hui mais on reviendra.

On fait le tour de la Puerta del Sol sans trouver un restaurant qui nous comblerait. On marche vers la Plaza d'Espagne et, passant par la Calle de Preciados, on s'arrête chez Salad & Co. Un resto dans le style du Commensal à la différence que pour 7,95 euros, le buffet est à volonté. Et on a eu beaucoup de volonté, à notre grand étonnement.

Repus, on entreprend une longue marche vers la Plaza d'Espagne et on monte la Calle Ferraz sur laquelle Gisèle avait identifié un coiffeur e-x-t-r-a-o-r-d-i-n-a-i-r-e. Toute une marche juste pour voir si ça pourrait convenir ! Sur place, Pablo, le beau Pablo, était libre et a accepté de sculpter la tête de Gigi i-m-m-é-d-i-a-t-e-m-e-n-t. Je me suis promené dans le quartier en a-t-t-e-n-d-a-n-t ! L'oeuvre de Pablo est p-a-r-f-a-i-t-e-m-e-n-t réussie ! Gisèle est heureuse du résultat et moi aussi, du résultat et que ce soit terminé.

Une heure et demie plus tard, on photographait l'ex-Palais Royal et les jardins qui l'entourent. Magnifico !

Retour à la base. Apéro, ravioli, vinho et dodo.